Après la sortie numérique de leur album The Slow Slushy Boys édite Time For Love & Boogie avec un disque vinyle sur le label Catapulte RDS & B–Soul.
Tracklist :
- Ain’t Got No Love
- It must be love
- D-Funk
- Love Is What I Want
- Masterplan
- New Salvation
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A l’occasion de la sortie de l »album, Fan de funk revient sur le parcours biographique du groupe.
Biographie :
MAXIMUM SOUL !
Depuis leur première formation en 1989 en Savoie, les Slow Slushy Boys ont développé leur propre style « Groovy et Catchy » en interprétant une musique dansante et énergique, passant au cours des années du garage beat au rhythm »n »blues pour finalement se convertir à la soul music. Leur Soul-funk explosive de ces dernières années flirte aussi avec le disco funk et le jazz funk. Le groupe a une dizaine d’albums et plus de vingt singles à son actif, et s’est produit sur scène un peu partout en France et en Europe durant les 3 dernières décennies, toujours avec la même motivation: vous faire danser !
1989 : quatre garçons savoyards sortent du studio avec 10 titres empreints de pop, de rhythm »n »blues, de rock garage et de country. Ils fondent leur propre label : Larsen Recordz, et sortent leur premier album l »année suivante, « Get Crazy ».
Tout en gardant une activité discographique constante pendant toute la décennie 90 (trois albums et une dizaine de singles), le groupe écume tout d »abord la scène alternative française (c’est encore l’âge d’or du rock indé et du punk en hexagone) au sein de laquelle les Slow Slushy Boys jouissent d »une bonne réputation : ils sont très bons musiciens, ont des compos solides et mélodiques – principalement grâce à la plume de Denis Oliveres alias Benny Gordini, qui tient aussi les rênes du label – et surtout : ils font danser le public à tous les coups !
Au gré de petits changements de formation (notamment l »arrivée de Tello et Lester Mizzi des groupes emblématiques de la scène indé Flan System et Juanitos), le groupe se rapproche de la scène internationale néo–garage et 60’s revival. De nombreuses tournées européennes (Italie, Espagne, Angleterre, Allemagne) amènent le groupe à collaborer ou partager l »affiche avec des groupes cultes du genre (5,6,7,8″s, King Khan, Trouble Makers, Thanes, Rapiers…), figurer sur de nombreuses compilations aux USA, en Australie et en Europe, et participer aux festivals Wild Weekend (UK/Espagne), Festival Beat (Italie), Cosmic Trip (France), Summer Safari ou encore Soundflat Ballroom Bash (Allemagne)…
En 2000, avec un line-up encore modifié (Teen « Axel » alias Graham Mushnik, jeune fils de Benny, et Michel « Ice Tunes » du groupe Vindicators), les Slow Slushy Boys enregistrent leur album–tournant « Boogaloo » au légendaire studio londonien Toe Rag (quelques mois avant que les White Stripes y immortalisent leur « 7 Nation Army ») : des compositions axées à 100% sur la soul music et le rhythm’n’blues. Les productions suivantes (albums « Party ! And don »t worry about it », « Love and Affection » et les singles « Shotgun Boogaloo » et « Slush Puppy« ) achèvent la consécration des Slow Slushy Boys comme groupe incontournable sur la scène 60’s européenne. Des labels branchés groove/funk comme Recordkicks (Italie) ou Hammondbeat (USA) proposent des collaborations.
C’est en 2012 que le changement le plus radical s’opère : Benny et Axel sont toujours fidèles au poste mais s’associent cette fois à une rhythm section bien plus funky (Luc Détraz, David Grasselli et Mathieu Félix qui officient entre autres dans Imperial Tiger Orchestra et les Pythons de la Fournaise) pour reprendre du service avec une belle section de cuivres qui suivra le groupe le temps de 2 albums (« Live Together » et « Live en direct d »Alto« ) et de quelques dates. En 2015 le quintet « noyau dur » se rend de nouveau en Angleterre pour une petite tournée et une mini session londonienne d’où sera tiré le single-anniversaire (25 ans) de Larsen, le très funky « Rise Up ».
Dès la fin des années 2010, le groupe s’attèle à un projet qui lui tient à cœur : composer et produire un album avec un son particulier : celui des années disco–funk (2ème moitié des années 70), avec tout ce que cela sous–entend en terme d »arrangement et de production : violons, Rhodes et synthétiseurs multiples, chœurs, structures complexes et allongées mais tempo soutenu pour la danse. Le travail est titanesque, tout se passe au studio Larsen à Chambéry avec l’aide créative de l »ancien bassiste du groupe Dan Electro, ainsi que de nombreux musiciens et musiciennes de la région. Au bout de 4 ans, l’album est prêt, il s’appelle « Time For Love… And Boogie » : en 2023 les Slow Slushy Boys sont prêts à écumer la scène de nouveau… On leur souhaite bon vent !
