C’est un véritable plaisir pour moi de vous présenter le nouvel album d’un de mes groupes préférés : The Bamboos ! The bamboos est un groupe australien porté par la voix charismatique de Kylie Auldist. This Is How You Do It est le Onzième album studio du groupe et sa sortie officielle est programmée en janvier 2024.

Onzième album studio, This Is How You Do It est en fin de compte le son du groupe funk australien The Bamboos, qui se sent à l’aise dans sa peau et prêt à continuer d’explorer les possibilités de sa musique et d’élargir ses horizons musicaux.

The Bamboos, qui en est à sa 23ème année d’existence, a conservé sa réputation mondiale de pionnier du funk et de la soul. Leur onzième album studio, This Is How You Do It, marque une nouvelle étape dans leur évolution continue, puisqu’il explore de nouveaux horizons tout en restant la combinaison caractéristique du style de production soul de Lance Ferguson, du groove sans effort d’un groupe de neuf musiciens et de l’incroyable voix de Kylie Auldist.

Découvrons les tracks de ce bel album…

L’album démarre avec le titre « This Is How You Do It ». Construit pour provoquer des mouvements rythmiques involontaires des corps humains partout dans le monde, c’est le son de The Bamboos distillé jusqu’à son essence centrale la plus intime, le noyau, l’amande, le cœur.

Le deuxième titre « Ex-Files », empreint de boogie, était le premier single, et met la section de cuivres au premier plan pour faire passer son message. Une mosaïque d’éléments rythmiques imbriqués se forme, un puits profond de percussions, de cloches et de guitares étincelantes. Kylie Auldist chevauche ce tapis volant comme une patronne, plongeant dans la nuit et dans vos rêves.

Avec le fils de Kylie Auldist, Reggie Auldist-King alias Reginald AK, le deuxième single « Safe From Harm » est une excursion sensuelle dans un territoire néo-soul moelleux. Flottant sur un radeau sonore composé d’une basse enveloppée et d’une boîte à rythmes Maestro Rhythm King, les sonorités angéliques de Reginald AK vous enveloppent d’une laine de coton auditive. Dérivez et glissez tandis que le morceau s’éteint lentement sur les mouvements de guitare du chef d’orchestre Ferguson.

Le Néo-Zélandais Don KINGS est à la hauteur sur « Everything’s Gonna Be O.K », une tranche de hip-hop en direct. Son flow est à la fois doux et brut (ce qui n’est pas une mince affaire), et du côté de la musique, tout tourne autour de ce riff de piano lumineux et de ce refrain de cuivres qui fait du bien. Après quelques écoutes, vous serez assuré que le soleil n’est jamais trop loin sous l’horizon.

« The Main Event » est la bande-son officielle des nocturnes de tous les pays et de toutes les convictions, un cri de guerre pour les hédonistes et les spécialistes des fêtes nocturnes. Soyez prévenus : Si vous suivez Kylie Auldist dans le trou du lapin, vous risquez de ne jamais en revenir – et dans tous les cas, vous ne serez jamais tout à fait le même.

Alors que « Caicos Down » est un instrumental apocalyptique ainsi nommé pour la récente expédition des Bambous aux Caraïbes, où les rythmes de l’hémisphère sud ont été apportés à de nombreux nouveaux amis, où les esprits ont été ouverts, et où les yeux écarquillés ont contemplé la vue magique du port de Grand Turk, Caicos, alors que le soleil se levait sur la mer comme un mirage de néon congelé sur l’autoroute.

« Déployez vos ailes… » est la phrase d’ouverture de « The Space Between », qui résume la liberté avec laquelle The Bamboos incorpore ses diverses influences dans ce nouvel album. On y retrouve le riff caractéristique de Meter, mutant basse/guitare, mais aussi un peu de l’essence de l’époque de ‘Fever In The Road’, ainsi qu’une qualité plus récente, nostalgique et onirique, distillée par les synthétiseurs et la production vocale éthérée.

Membre de la famille Bamboos et collaborateur de longue date, le MC Ohmega Watts, basé aux États-Unis, est accompagné de son partenaire en rimes Ozay Moore pour « On The Record ». Construit sur un breakbeat très rythmé du batteur Graeme Pogson, les choses s’accélèrent lorsque la section de cuivres de la fanfare défile dans le refrain avec une précision digne d’un centurion romain.

« Afterglow » ressemble à une comptine pour enfants, les mélodies enjouées du glockenspiel dansant autour de la voix douce et mielleuse de Kylie Auldist. Les bugles de la section des cuivres et le tendre Fender Rhodes de Daniel Mougerman ajoutent à la luxuriance de l’ensemble. C’est aussi l’occasion pour les choristes de briller, le dernier ajout à la formation tentaculaire qui n’a pas l’intention de s’arrêter.

Reginald AK, le fils prodigue, est de retour, cette fois sur une boucle live boom-bap approuvée par les années 90 et qui ne s’arrête jamais, intitulée « Bored ». Ce type a un cœur d’or, mais il n’hésite pas à vous faire savoir si vous avez ouvert la bouche trop longtemps. Telle mère, tel fils.

Ozay Moore, MC originaire de Seattle et basé dans le Michigan, incarne la culture hip-hop en étant non seulement un MC vraiment doué, mais aussi un incroyable graffeur. C’est une véritable affaire. Un groupe live associé à un MC de cette qualité est un animal musical frappant, qui respire, roule et oscille d’une manière différente de tout ce qui sort de la boîte, et c’est ce que démontre « Midlife Glow ».

Le groupe garde le meilleur pour la fin avec « Better Than That », un hymne à l’âme construit en deux mouvements. Kylie est ici dans une forme dévastatrice, un véritable diamant brillant – mais un diamant dont tout le monde peut s’approcher grâce à la musique. Outre sa voix et sa personnalité plus grandes que nature, c’est peut-être là son plus grand don, celui d’un esprit nourricier et empathique. « Climb on out again…Yeah you got a friend… »

Quelle que soit la manière dont on essaie de le catégoriser, This Is How You Do It est en fin de compte le son de The Bamboos qui se sentent vraiment bien dans leur peau et qui sont prêts à continuer d’explorer les possibilités de leur musique.

« Je voulais faire de cet album la représentation définitive du groupe », explique Ferguson. Comme pour tous ses projets précédents, les tâches de production ont été partagées avec un collaborateur de longue date, John Castle (Cub Sport, Hatchie, Angie McMahon), et Ferguson a passé une période intense à mixer l’album. « Je me préoccupe toujours de la musique que je fais, mais avec cet album, c’est devenu une véritable obsession, j’ai passé des mois à examiner et à peaufiner chaque minute.

Source et traduction du site : willwork4funk.com